
On ne présente plus les bénéfices de la mobilité interne. C’est un processus essentiel à l’épanouissement des salariés et à la réussite de l’entreprise. 🤝
Et comme la bonne volonté ne suffit pas à la réussite, nous vous présentons dans cette newsletter du jour 5 fondamentaux pour réussir votre process de mobilité interne.
🔎 C’est parti !
1. Générez la mobilité interne de l’entreprise
2. Mettez toutes les chances de votre côté
3. Ne faites pas de demi-mesures
4. Assurez le suivi du processus
5. N’hésitez pas à rebrousser chemin
1. Le travail en amont
Un processus de mobilité interne réussi commence avant que vous en ayez besoin puisque pour remplir un poste, il vous faut un candidat.
Et pour avoir des candidats, il est indispensable que vous communiquiez sur les possibilités de mobilité interne et les ouvertures de poste au sein de l’entreprise.
🔎 Être à l’écoute des messages des salariés à ce sujet est un bon indicateur de leur épanouissement dans leur poste actuel et permet à l’entreprise de prendre acte des ambitions et des motivations de chacun.
▶️ Pour que cette communication fonctionne, il est primordial que les managers soient formés à la notion de mobilité interne, qu’ils l’encouragent (même si cela signifie qu’ils perdent un élément de leur équipe) et qu’ils participent pleinement à son processus.
2. Prenez votre temps
Le rôle du manager sera déterminant dans les entretiens avec le salarié. Mais cela ne sera pas le seul point à prévoir en amont.
Voici la checklist des bonnes idées à implémenter dans votre processus :
🔎 Proposez un stage au salarié à son nouveau poste potentiel : vous permettrez au salarié de valider son intérêt pour sa nouvelle fonction mais vous identifierez également ses compétences opérationnelles, sa synergie avec sa future équipe, sa capacité d’adaptation, etc…
📈 Démarrez le processus de formation avant le changement de poste, toujours pour permettre au salarié d’être sûr de son choix tout en validant ses compétences.
💬 Faites le s’entretenir avec le manager mais aussi avec ses futurs collègues, individuellement et collectivement. Point bonus si des échanges se font aussi dans le cadre d’une collaboration professionnelle.
3. Ne coupez pas la poire en deux
❌ Ne laissez pas le salarié entre deux postes ! Actez le jour de fin de son ancien emploi, faites passer à son équipe le message de faire sans lui et de ne plus le solliciter, même pour ses anciens dossiers.
Le salarié aura fort à faire pour son intégration et sa formation à son nouvel emploi et il n’aura ni le temps, ni l’énergie, ni la patience, ni l’envie d’être en permanence rappelé par son ancien poste.
❌ Ne faites pas non plus d’alternance sur les deux emplois. Elles risquent plus de frustrer le salarié que d’adoucir la transition.
▶️ Dans le cas où vous endossez le rôle du recruteur, il est essentiel que vous rappeliez à l’entreprise d’accompagner et d’aider le salarié pour que la transition soit nette et que le reste des employés l’intègre.
4. Allez jusqu’au bout du processus
Une fois les entretiens, le stage, la formation, et le changement de poste achevés… C’est ici que le plus difficile commence !
🏃 On rentre dans les derniers mètres de la course et c’est ici que votre vigilance est la plus importante.
Accompagnez le salarié et gardez un rythme d’entretiens (on vous conseille de les faire mensuellement pour ne pas l’étouffer de réunions) pendant le trimestre, voire semestre dans les cas de mobilité verticale.
Inutile de distribuer les bons et mauvais points : assurez-vous plutôt que le dialogue passe avec son manager, aidez-le à poser ses questions et proposez ou organisez des sessions de formation supplémentaires si vous et le salarié en ressentez le besoin.
✅ C’est à cette étape que vous garantissez la réussite de la mobilité interne !
5. En cas de problème
Les entretiens vous permettent également un ultime recours : maintenir le contact avec le salarié et plus facilement faire marche arrière si nécessaire.
Vous n’êtes jamais à l’abri d’un imprévu, mais il serait dommage de perdre (à minima moralement) un salarié qui a fait l’effort de s’investir dans un processus de mobilité interne et qui manifeste donc sa curiosité et son engagement à l’égard de l’entreprise.
Si le changement de poste est un échec (souvent par incompatibilité avec ses nouveaux collaborateurs) fixez au préalable votre capacité de rétroaction, et aussi celle du salarié !
Inutile de maintenir le salarié dans un environnement qui lui déplaît ou dans un poste dans lequel il ne s’épanouit pas.
🛠️ Rappelez vous que sa double expérience est un avantage qui l’enrichira s’il retourne à son ancien poste ou que vous pouvez probablement utiliser dans d’autres services de l’entreprise.
▶️ Trimoji vous accompagne dans la réussite de votre processus de mobilité interne en vous permettant de valider à la fois les softskills de votre salarié mais aussi la compatibilité de sa personnalité avec sa future équipe.
On vous retrouve la semaine prochaine, pour une nouvelle édition du courrier du recrutement ! 😎